24 de Sommerzeit, 2512 C.I : la Concorde d'Averheim
Rejoints à leur auberge par le sorcier d'Averheim Dieter Wuppertall, les aventuriers se rendent à l'Averburg. On les emmène à travers de longs méandres de couloirs jusque dans un vestibule où on les fait attendre pendant plusieurs dizaines de minutes. Quand la porte s'ouvre, ils découvrent la Salle du conseil de la Couronne d'Averland ! La Grande Comtesse Ludmilla von Alpstraum se tient devant une grande table autour de laquelle sont réunies certains personnages importants de la gouvernance de l'Empire.
<< N.D.L.R : les paroles prononcées lors de cet entretien secret dont l'issue a eu un retentissement capital dans l'histoire du Grand Empire de Sigmar, nous ont été rapportées par une personne dont l'identité reste inconnue. La véracité de son témoignage ne saurait toutefois être contesté. >>
La Grande Comtesse de l'Averland Ludmilla von Alpstraum : Je vous remercie de vous être réunis ici, à cette date, dont, nous l’espérons tous, nous nous souviendrons comme celle de la Concorde d’Averheim, où de bonnes et raisonnables volontés surent éviter l’effondrement de l’Empire. Que nos raisons convergent vers un but commun, qui est d’éviter une guerre absurde…et dommageable.
Je vous remercie, Frae-Ulric Wolfhardt de Talabheim. Votre présence honore la liberté d’esprit et la tempérance de la jeune Duchesse Elise von Krieglitz-Untermensch que vous représentez aujourd’hui parmi nous. Nous saluons également votre courage de braver les injonctions du culte d’Ulric de Middenheim.
La Grande Comtesse Ludmilla se tourne lentement vers sa droite où se trouve la Grande Prêtresse de Verena Isabella Holswig Schliestein.
Je vous remercie, Chère Isabella Holswig-Schliestein, d’avoir trouvé la force d’être là, dans le moment de deuil que vous traversez actuellement. Nous partageons votre double peine. Celle de la mort de votre regretté frère, notre vénérable Empereur Karl-Franz Ier, dont le règne a été glorieux…
Il y a un court silence durant lequel chacun semble se demander si la Comtesse Électrice von Alpstraum va avoir l’affront de rappeler la mort infamante du prince Wolfgang Holswig-Abenauer, héritier présomptif des sigmarites, qui s’est révélé être un mutant dans le Volkshalle lors de la diète d’Empire de Pflugzeit à Altdorf (voir Altdorf).
…et celle de votre fils, le Prince Wolfgang.
Ludmilla von Alpstraum enchaîne rapidement.
Cher Graf von Günzburg, vous faites la fierté de votre province du Stirland, en proie à la déraison de son jeune seigneur, le Comte-Électeur Alberich Haupt-Anderssen, si influençable là ou les circonstances auraient nécessitées la modération qu’un âge plus avancé apporte au jugement des choses politiques et religieuses. Nous savons qu’il est dominé par les deux cousins Reiklanders de son épouse, le Graf Franz von Guiz et le Lecteur Valgrim, dont l’intolérance à l’encontre des Ulricains et la vilenie sont connues. Malheureusement, notre tentative de l’enlever à cette pernicieuse influence a échouée et a précipitée la couronne du Stirland dans des représailles contre ses propres ressortissants qui suivent la foi de Ulric.
Notre réunion est placée sont sous le contrôle de Sigmar que représente le lecteur Kazador du temple d’Averheim.
Ludmilla ne daigne pas le regarder. Lui non plus ne lève pas son regard, occupé sur ses mains. Il joue avec une bague sertie d’un gros rubis taillé selon la forme de la comète à double queue. Le Lecteur Kazador fait le signe des fidèles de Sigmar.
Le Lecteur Kazador du temple de Sigmar d'Averheim : que la vertu de chacune de nos pensées et de nos paroles soit éprouvée par le marteau de Sigmar.
La Grande Comtesse de l'Averland Ludmilla von Alpstraum : Le Grand Prêtre Willenkraft du temple de Verena d’Averheim veillera à ce qu’elles soient guidées par la sagesse et la raison. Nous les soumettons à la vigilance de la déesse du Jugement. Quant au Grosserzauberer Korius, Haut mage de la guilde de magie d’Averheim, que ses pouvoirs magiques nous protègent des forces occultes et corruptibles du Chaos qui voudraient les gouverner.
Le Grosserzauberer Korius opine d’un hochement de la tête et rentre en méditation. Ludmilla von Alpstraum a fini la présentation des participants à la Concorde.
Vous le savez, les turpitudes du Grand Duc Gustav von Krieglitz de Talabecland, cet opportuniste mal avisé, ont su réveiller des rivalités historiques pour favoriser ses convoitises territoriales sur les grafschaftd méridionaux de l’Ostland et s’allier les sentiments anti-sigmarites des provinces septentrionales de l’Empire qui vouent un culte préférentiel à la foi de Ulric. Ce faisant, il a réveillé l’hérésie de Sigmar. Dans le Nordland et, depuis peu, dans le Middenland, de graves forfaitures sont commises contre les clercs de Sigmar et leurs fidèles. La mort de notre Empereur Karl-Franz Ier ne pouvait pas survenir à un plus mauvais moment et la diète d’Empire de Pflugzeit à Altdorf qui devait permettre de trouver des solutions à ces dissensions et de s’entendre sur les conditions du vote pour la nomination d’un nouvel empereur ont malheureusement échouées dans les circonstances regrettables que nous connaissons.
Une deuxième fois, Isabella Holswig-Schliestein avale l’affront sans sourciller. Son regard est tendu vers un point invisible, loin devant elle, sur lequel elle exerce toute la force de sa rancœur.
A cette heure, la faction Ulricaine et l’alliance Sigmarite semblent irréconciliables. Plus aucune province impériale ne peut rester neutre dans ce conflit qui menace de plonger l’Empire dans une terrible guerre civile. Sigmarites et Ulricains s’avancent, pour se rencontrer, à Wolfenburg, dans l’Ostland.
Des soldats déplient une grande carte de l’Empire sur la table de la salle du conseil. Un homme en armure resté jusque là en retrait s’avance. Il porte le blason d’Averheim, un soleil flamboyant. C’est le chef des armées d’Averheim.
Gregor Eberfaust, chef des Armées d'Averheim : Mes Seigneurs, la faction Ulricaine formée par le Middenland, La Cité-Souveraine de Middenheim et le Nordland, serait massée à la frontière nord-occidentale de l’Ostland. A la surprise générale, les troupes de l’Ecole Impériale d’Artillerie de la Comtesse Emmanuelle von Liebewitz de Nuln sont en route pour les rejoindre. Le Reiksmarshall Bock du Reikland et ses troupes ont succombé dans leur tentative de leur barrer la route, trahis par un sympathisant ulricain infiltré dans leur rang. Les sigmarites rassemblent également leur force. Le Reikland, le Stirland et l’Averland qui ont proclamé leur fidélité au trône impérial et au Grand Théogone Yorri XV, doivent converger vers Talabheim.
La Grande Comtesse de l'Averland Ludmilla von Alpstraum : Nous savons que Marius von Leitdorf a été le commanditaire du Massacre d’Aubentag qui a endeuillé sa ville de Streissen (voir l'Aver n'est pas un Long Fleuve Tranquille, au 17 de Sigmarzeit). Les présumés extrémistes du Widestandt étaient en réalité des mercenaires du Stirland à sa solde. Ce stratagème infâme avait pour but de forcer la couronne d’Averland à prendre partie dans le conflit. Nous n’avions pas d’autres choix que d’affirmer notre loyauté à l’alliance Sigmarite. Au nom de Sigmar, le Grand Théogone a réquisitionné les forces impériales auxquelles il estimait pouvoir faire confiance. Le Graf Marius von Leitdorf, l’Avermarschall, rassemble ses troupes dans son Grafschaftd de Streissen et reçoit le renfort chaque jour plus nombreux de sigmarites qui ont répondu à l’appel à la croisade du temple de la Veille Éternelle à Grenzstatd (voir De Retour Dans l'Empire, au 11 de Sommerzeit, la Grenzstatd Céleste) où nous savons que son frère, le Graf Jens von Leitdorf, s’est rendu il y a quelques semaines de cela. Le pouvoir de Marius von Leitdorf est de plus en plus important. Il pourrait l’être encore davantage si ses entreprises militaires étaient couronnées de succès et s’il parvenait, comme il le souhaite, à sauver celle que l’on nomme Sigmarica, emprisonnée au Herzgschloss du Grand Duc Gustav von Krieglitz. Pourrions-nous lui refuser le trône Impérial ? Il est de notre responsabilité de ne pas laisser un tel pouvoir entre les mains d’un tel homme, coupable de sacrifier son peuple au nom de ses propres intérêts personnels, n’est-ce pas ?
Ludmilla von Alpstraum se tourne avec ostentation vers Isabella Holswig-Schliestein. Son regard insistant et le sens de ses dernières paroles forcent cette dernière à sortir de la réserve qu’elle affiche depuis le début. La Grande Prêtresse de Eimar darde un regard mauvais dans la direction d'une bande d'aventuriers présents depuis le début.
Isabella Holswig-Schliestein, Grande Prêtresse de Verena du monastère d’Eimar et régente du Reikland : Certaines choses qui peuvent être dites ici sont de la matière du plus haut secret. En conséquence, je souhaite que ces personnes ci présentes n’y assistent pas (N.D.L.R : elle désigne les aventuriers en disant cela).
Wolfhardt von Krieglitz, Frae-Ulric de Talabheim : Il me semble, en effet, Herr von Alpstraum, que vous avez omis de nous les présenter, à dessein surement, car nous ne doutons pas que leur présence soit requise. Je ne peux cependant que louer la prudence de Herr Holswig-Schliestein.
Ludmilla reste Impassible. Elle désigne les aventuriers d’un geste ample de la main.
La Grande Comtesse de l'Averland Ludmilla von Alpstraum : Vos craintes sont légitimes, je les comprends, mais c’est grâce à ces hommes que nous savons cela au sujet de Marius von Leitdorf. En outre, ils reviennent du Col du Feu Noir et les grands dangers qu’ils ont bravés suffisent à m’assurer que Sigmar marche à leur côté (voir Le Col du Feu Noir et Mighdal Voncalbarak). J’ai une entière confiance en eux !
Isabella Holswig-Schliestein, répond d’un ton qui note autant d’aigreur que de défi.
Isabella Holswig-Schliestein, Grande Prêtresse de Verena du monastère d’Eimar et régente du Reikland : J’en avais aussi…Herr von Alpstraum…pour ce que j’avais de plus cher en ce monde…
Ludmilla von Alpstraum sait que l’argument ne peut être révoqué sans créer une avanie irréparable et risquer de ruiner la Concorde.
La Grande Comtesse de l'Averland Ludmilla von Alpstraum : Alors ils prouveront une fois de plus leur probité devant Sigmar. Qu’ils combattent mon Champion de Justice. Si leurs intentions sont celles que je sais, Sigmar les fortifiera et leur donnera la victoire.
Le Lecteur Kazador du temple de Sigmar d'Averheim : Oui, que Sigmar préside.
Ludmilla porte un regard morne au Lecteur Kazador, qui continue de jouer avec sa bague. Elle fait appeler un soldat qui garde l’entrée de la salle du conseil.
La Grande Comtesse de l'Averland Ludmilla von Alpstraum : Faites quérir Igor, mon Champion de Justice.
Un soldat entre dans la salle du conseil.
Le soldat : Herr von Alpstraum…votre Champion ne se porte…pas bien. Je ne sais s’il est en mesure de se battre pour votre seigneurie. Une mauvaise digestion peut-être, se dit-il…Grünehilde la prêtresse de Shallya personnelle de votre seigneurie lui a prodigué quelques clystères mais…
Ludmilla von Alpstraum l’interrompt, agacée.
La Grande Comtesse de l'Averland Ludmilla von Alpstraum : Sigmar saura bien lui donner la force de vaincre ce désagrément, n’est ce pas Lecteur Kazador ?
Le Lecteur Kazador du temple de Sigmar d'Averheim : Assurément, s’il se doit de l’être, Herr Grande Comtesse…
<< N.D.L.R : effectivement le Champion de Justice Igor n'est pas bien portant. Gaston est choisi par les aventuriers pour l'affronter. Le combat tourne court et voit la victoire du chevalier servant bretonnien, qui consent à laisser la vie sauve à un adversaire diminué. >>
Isabella Holswig-Schliestein est visiblement mécontente de devoir dire ce qui va suivre en présence des aventuriers.
Isabella Holswig-Schliestein, Grande Prêtresse de Verena du monastère d’Eimar et régente du Reikland : En effet, ce Marius von Leitdorf ne peut accéder au trône Impérial, même s’il venait à délivrer celle que l’on nomme Sigmarica et ainsi devenir le sauveur de l’Empire, selon sa prophétie. J’ai consulté Verena à ce sujet et elle m’a enseigné que nous devons nous en remettre aux plus hautes instances de la raison. En outre, je vous rappelle que les provinces sigmarites se sont déjà entendues sur notre candidat à l’élection Impériale. Nous sommes persuadés de son élection. Notre maison a fait ce qu’il faut pour que cela se passe de la sorte...
La Grande Comtesse de l'Averland Ludmilla von Alpstraum : C’est de toute façon une chose qui ne se produira pas Herr Holswig-Schliestein. Marius von Leitdorf ne parviendra pas à Herzgig. Sa mort réglera de nombreux problèmes, nous en convenons tous ?
Le Graf Rudi von Günzburg : Une conjuration de Grafs sigmarites du Stirland ! Il tombera sous les coups de nos dagues au château de Wörden, où il doit faire halte avant de parvenir à Wurtbad pour rejoindre les troupes du Comte-Electeur Alberich Haupt-Anderssen. Nous en avons fait le serment sur Sigmar.
Wolfhardt von Krieglitz, Frae-Ulric de Talabheim : Le culte d’Ulric de Talabheim et la Duchesse Elise von Krieglitz-Untermensch approuvent. Mais n’est-il pas dangereux de fragiliser ainsi le Sigmarisme ?
La Grande Comtesse de l'Averland Ludmilla von Alpstraum : Frae-Ulric, nous sommes tous convaincus ici qu’une guerre a de fortes chances d’entrainer la défaite de l’alliance Sigmarite…galvanisée par leur victoire, la faction pro-Ulric marchera jusqu’à Altdorf et s’emparera du trône…par la soumission. Le Grand Théogone n’est pas un fin stratège militaire, mais il sait cela. Lorsqu’il apprendra la mort de son héros Marius von Leitdorf et la défection des troupes de l’Averland, il renoncera à un affrontement à Wolfenburg.
Isabella Holswig-Schliestein, Grande Prêtresse de Verena du monastère d’Eimar et régente du Reikland : Le Reikland n’engagera pas ses troupes dans un combat inégal et perdu d’avance…
La Grande Comtesse de l'Averland Ludmilla von Alpstraum : Alors l’Ostland tombera…dans l’intérêt supérieur de l’Empire. Le Grand duc Gustav von Krieglitz du Talabecland et le Baron Werner Nikse du Nordland se partageront les territoires qu’ils convoitent.
Wolfhardt von Krieglitz, Frae-Ulric de Talabheim : Nous sauverons ce qui peut l’être. Je pencherai moi-même Ar-Ulric à la magnanimité afin que les clauses de la paix qu’il adviendra soient les plus acceptables possibles pour le culte de Sigmar du Reikland…et pour nous tous.
L’ambiance est grave. Chacun sait que la sentence vient d’être donnée. Il n’y a plus rien à rajouter. On se redonne une contenance, avant de se quitter. Mais Isabella Holswig-Schliestein n’en a pas terminé.
Isabella Holswig-Schliestein, Grande Prêtresse de Verena du monastère d’Eimar et régente du Reikland : Je souhaiterais que nous réglions également le problème Sigmarica.
Ludmilla von Alpstraum est surprise par cette requête, à laquelle, visiblement, elle ne s'attendait pas.
La Grande Comtesse de l'Averland Ludmilla von Alpstraum : Qu’entendez-vous par là, Herr Holswig-Schliestein ?
Isabella Holswig-Schliestein, Grande Prêtresse de Verena du monastère d’Eimar et régente du Reikland : Cette exaltée ne doit pas parvenir jusqu’à Altdorf. Nous ne devons pas risquer de mettre en péril un équilibre si chèrement acquis. Rien ne doit venir le troubler. Nous avons des agents à Herzgig. Nous pouvons la faire disparaître.
Le Lecteur Kazador du temple de Sigmar d'Averheim : En effet, le culte de Sigmar a appris à se méfier des fanatiques de son genre. Nous n’avons aucune preuve de ses miracles martiaux et des signes qu’elle prétend lui être confiés par Sigmar. Le fait qu’elle a été faite prisonnière ne prouve d’ailleurs t’il pas qu’elle n’est pas ce qu’elle prétend être ?! Pourquoi Sigmar ne lui aurait-il pas infusé la force de vaincre, comme il vient de le faire pour ces hommes ?!
Le visage de Ludmilla von Alpstraum exprime du dégoût. En ce moment elle semble amèrement regretter son choix d’avoir institué le veule Kazador au temple de Sigmar d’Averheim, sachant qu’il n’aurait pas le courage de représenter les volontés du Grand Théogone Yorri XV sur les affaires politiques de sa province impériale. Veule et…corruptible.
Wolfhardt von Krieglitz, Frae-Ulric de Talabheim : Les choses de la foi sont des choses sérieuses Lecteur Kazador, et je vous salue de vous en émouvoir. Certes, la ferveur populaire ne saurait mentir. Là où elle voit un symbole d’espoir et de hardiesse, elle s’en empare. Il serait dommage de le lui enlever, nos sujets en auront bien besoin… mais nous pouvons la…remplacer. Après tout, personne ne l'a jamais vu à Altdorf…
Ludmilla von Alpstraum se tait. Elle se tourne vers les aventuriers. Son silence vaut un acquiescement. Mais peut-elle faire autrement ?
L'entretien secret avec la Grande Comtesse Ludmilla von Alpstraum
La Grande Comtesse Ludmilla von Alpstraum a des informations essentielles à transmettre aux aventuriers ! |
Tandis que les "Concordeurs" se retirent un à un, sans mot dire, un valet de cour demande aux aventuriers de le suivre discrètement. Il actionne un mécanisme dans un boudoir qui découvre une ouverture dissimulée sur les passages secrets de l'Averburg. Gaston, Andréas, Karl-Hammer, Dieter et Ellendil se retrouvent dans une petite pièce aveugle où les attend Ludmilla von Alpstraum. La vieille Comtesse dont une partie du corps est grêlée par des abcès suintants reçoit les soin magiques de sa prêtresse de Shallya personnelle, la jeune Grünehilde. Elle a des informations capitales à soumettre aux aventuriers dont le destin semble étroitement lié avec celui de l'Empire.
Lors de son séjour à Averheim, le prestigieux astrologue/prophète Galantanus (voir De Retour dans l'Empire, au 11 de Sommerzeit : la Grenzstadt Céleste) lui a accordé des prédictions. La châtelaine est persuadée que Sigmarica ("la toison de feu, seule...") a le pouvoir de sauver l'Empire. Elle doit être impérativement délivrée avant que Marius von Leitdorf, son gredin de gendre, n'y parvienne - il serait de ce fait nimbé d'une gloire méritable - ou qu'elle soit assassinée par des agents secrets du Schwartzauge. C'est la raison pour laquelle le sorcier Dieter Wuppertal a été député pour se joindre aux forces des aventuriers. Son petit-neveu, l'incorruptible Karl-Hammer au cœur brave, doit également les accompagner dans cette mission.
Forts d'indices déjà en leur possession, certains points obscurs de la prédiction de Galantanus reçoivent la lumière des aventuriers : "Où trois bras s'en viennent, et respartent" indique Altdorf, tandis que "Deux rondes, Dans blanche nuit" symbolise Geheimnisnacht, l'erratique Nuit des Mystères où les deux lunes Mannslieb et Morrslieb sont pleines et que les courants de magie sont les plus puissants et pernicieux.
Ils prennent alors une décision irréversible : plutôt que de se rendre en Sylvanie pour empêcher Otto von Skelt et sa bande de Templiers sigmarites exaltés de récupérer la dernière pierre distordante nécessaire à la réalisation du rituel d'Ulfaran, libérer Sigmarica du Herzgschloss du Grand Duc Ulricain Gustav von Krieglitz où elle est claquemurée et l'emmener à Altdorf avant Geheimnisnacht ! Mais quel rôle crucial Sigmarica est-elle censée jouer dans le rituel d’invocation de Sigmar Heldenhammer ? L’empêcher...le favoriser ? Seul Tzeentch le sait...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire